2 journées à 20° au mois de décembre… aujourd’hui, ils prévoient 16° et demain 20°…?? début février, nous devrions pourtant être sous la neige… bon, il faut choisir, soit il fait froid comme hier, soit il faut chaud, mais le yoyo ce n’est pas bon pour ma puce et son pauvre nez ! ;)
Une petite illustration pour remettre les choses en ordre…
Le nouveau projet d’édition O’Rana est prêt et disponible !
Le Carnet d’Anniversaire est un calendrier perpétuel dans lequel vous trouverez 12 tableaux mensuels à compléter avec les noms de vos proches… Avec ce carnet, plus moyen d’oublier les anniversaires ou les fêtes de votre entourage ;) !
Le livre est illustré de 12 dessins et aquarelles.
Réservez votre exemplaire dès maintenant et commandez le ICI !
ou par mail: contact@orana.fr
Il fallait un thème qui réunisse les deux familles: “la peinture”, ou “les tableaux” s’avérait parfait… Peintres, et artistes en tout genre des deux côtés de la famille…
Ensuite, les couleurs… Pour ce choix, une visite au gîte qui allait nous recevoir fut décisive. J’ai adoré le mariage de couleurs dans leur salle de restaurant: violet et rouge.
Je suis donc partie de ces deux éléments…
Vincent et moi avons franchi beaucoup d’étapes avant d’arriver au mariage… j’ai retranscrit ces étapes par des petites illustrations nous représentant dans les moments clefs de notre vie de couple…
(Puzzle créé en cadeau pour nos invités)
Le faire-part est un petit livret reprenant chaque illustration présentée sous forme de cadre…
Assemblage avec ruban et collages…
J’ai repris ces couleurs pour faire la décoration de table: chemin de table, contenant à “dragées”, cadeaux pour les enfants, plantes, et boîtes cadeaux…
Voici le résultat une fois les éléments installés au restaurant…
Voici le faire-part de naissance créé pour une petite puce née cet été…
Création d’une illustration représentant la petite Corantine, et conception et fabrication de 50 faire-parts artisanaux.
Couleurs vives, simplicité, naturel, et accent sur l’illustration, telles étaient les demandes de la maman.
Découvrez-le maintenant!
1ère étape : carton, intissé et illustration.
Les différents éléments du faire-part…
Aquarelle créée sur commande :
Couleurs :
– créer un noir : terre de sienne brûlée + bleu outremer
– créer une ombre ou faire ressortir un objet : jouer sur la « couleur complémentaire »
Mettez les couleurs du prisme sur un cercle, et tracez des diamètres : les couleurs qui seront ainsi reliées sont des couleurs complémentaires (cf schéma). Vous constaterez que la couleur complémentaire du jaune est le violet, celle du bleu, c’est l’orange, et ainsi de suite…
Un peu de vert fera ressortir du rouge, à condition de l’utiliser correctement et en petite quantité.
Pour créer une ombre, on choisit généralement du noir…
Pensez à remplacer le noir par un gris coloré (base de bleu-violet) teinté de la couleur complémentaire de votre objet. Si votre objet est rouge, jouez sur un gris coloré rehaussé de vert par exemple…
– signifier l’éloignement : utilisez le bleu et le violet… une couleur chaude et lumineuse paraîtra plus proche qu’une couleur froide. Si vous représentez une chaîne de montagnes, vous réaliserez les premières dans les tons de vert, puis vous ajouterez du bleu pour finir par du violet.
Techniques :
– récupérer une erreur : théoriquement, l’aquarelle ne se « récupère » pas… Contrairement à l’acrylique ou à l’huile, on ne peut pas cacher une erreur sous une bonne couche de peinture et recommencer… On peut cependant, en faisant vite, éclaircir au maximum une tâche malvenue en la recouvrant d’un peu d’eau et en absorbant avec du sopalin tout de suite.
– Commencer avec les couleurs claires et venir ensuite poser les couleurs foncées : toujours à cause du principe de transparence : l’aquarelle n’a pas un fort pouvoir couvrant, les couleurs claires ne prendront pas le dessus sur les couleurs foncées.
– Travailler sur papier mouillé ou sur papier sec ?? au choix de chacun : un papier mouillé permettra de créer des lavis, les pigments de couleur se déploieront sur toute la zone mouillée de façon aléatoire et s’arrêteront à la limite mouillé-sec. Cette technique peut-être utilisée pour créer un fond ou garder une impression de flou. Ensuite, l’application de peinture sur papier sec sera plus précise et permettra de faire des traits et des remplissages fins et précis.
– Avant de commencer à peindre, vous pouvez déposer une petite goutte d’eau sur chaque godet que vous allez utiliser : ça préparera la peinture.
– Crayons aquarellables : l’utilisation est vaste… De la simple création du dessin de base à la réalisation complète du tableau, le crayon de couleur aquarellable peut être un allié de choix pour l’aquarelliste. Il suffit de l’utiliser comme un crayon de couleur classique, puis de le considérer comme un réservoir à pigments… Soit vous passez un pinceau humide sur votre crayonnage pour le retravailler façon aquarelle, soit vous prélevez les pigments avec votre pinceau comme vous le feriez avec un godet ou un tube de peinture.
– Réserver des zones précises : vous pouvez utiliser de la gomme liquide. Elle se passe au pinceau sur les zones à réserver. En séchant, elle forme une pellicule de caoutchouc qui protège le papier. Vous appliquez l’aquarelle. Une fois votre couche de peinture sèche, vous frottez les zones protégées avec votre doigt ou un gomme blanche : la pellicule va se détacher et révéler vos zones réservées.
– Mélange de techniques : l’aquarelle se marie bien à d’autres techniques telles que les crayon de couleurs, l’encre, le feutre, … N’hésitez pas à faire des essais, vous ne serez plus un aquarelliste puriste mais un chercheur ! c’est très bien aussi ;-)
Voilà, c’est fini… Les 15 jours d’expo se sont terminés hier soir à 19h.
Ensuite est venu le temps de tout ranger et emballer.
Ce lundi matin avait un petit goût de nostalgie… Mine de rien, les journées là-bas étaient longues mais riches de rencontres! La dame qui promenait sont chien tous les matins, la vacancière qui passait presque tous les jours me dire bonjour, les cars de touristes italiens, espagnols, tchèques, … qui défilaient sur le parking, les visiteurs qui ne savaient comment monter au château, … et puis les personnes qui sont venus découvrir (ou re-découvrir) mon travail ainsi que celui de Cécile.
15 jours pour montrer au plus grand nombre des tableaux que j’ai adoré réaliser. 15 jours de défis: je me suis lancée il y a un an, aujourd’hui O’Rana doit évoluer…
Durant cette exposition, j’ai aussi réalisé un projet: mon premier livre pour enfants! et vous avez été nombreux à m’encourager par votre enthousiasme lors de l’annonce d’une première édition.
Le bilan est donc très positif. Des réactions et critiques positives de la part du public, des ventes et des commandes: expérience à renouveler!
Merci à tous ceux qui m’ont aidé à réaliser cette aventure, merci à tous ceux qui m’ont soutenu, et merci à tous ceux qui sont venus.
Liste non exhaustive mais bien suffisante pour bien démarrer… vous serez moins perdus dans les rayons et face à un vendeur non connaisseur (ou peu scrupuleux) ;-)
Support :
Papier spécifique à l’aquarelle pour supporter les gros apports d’eau. L’idéal, c’est d’avoir un bloc dont les bords sont collés (pour éviter le papier gondolé). Papier Montval pour faire des essais et débuter, papier Moulin du coq très correct, papier Arches, très bon.
Pinceaux :
Attention, ce sont des pinceaux spéciaux dont les poils absorbent bien l’eau… Les pinceaux winsor&newton ou petits gris purs de Raphaël sont très bien. Pour les formes et les tailles, ayez le choix : 1 ou 2 gros du type « langue de chat » pour les aplats de couleur (taille entre 12 et 22 environ), et quelques petits classiques (bout rond, taille 10 et moins). 5 pinceaux sont suffisants pour commencer (et continuer d’ailleurs…).
Crayons :
Pour faire le dessin préliminaire, trois choix s’offrent à vous : un bête crayon à papier assez sec (2H minimum, pas de HB, ni de 2B), un crayon de couleur aquarellable (les pigments se dissoudront et se mélangeront lorsque vous passerez un coup de pinceau humide), ou un porte-mine 0,5 ou 0,7 avec mine de couleur (le orange est très pratique mais difficile à trouver). L’aquarelle se travaillant surtout en transparence, le trait de crayon se verra, choisissez donc en fonction du résultat escompté.
Peinture :
Vaste choix, et difficile de s’y retrouver ! chaque aquarelliste finit par créer sa propre palette avec les couleurs qu’il utilise fréquemment.
À l’aquarelle, comme dans toutes techniques de peinture, l’originalité se trouve dans les mélanges de couleurs : la couleur « sortie du tube » n’a pas vraiment d’intérêt. Il faut donc trouver des couleurs de base qui vous serviront à créer toutes les couleurs dont vous aurez besoin. Certaines teintes sont très transparentes, et d’autres beaucoup moins, certaines sont lumineuses, et d’autres plus ternes: les mélanges seront plus ou moins heureux suivant que vous choisissiez un jaune citron ou un auréoline…
Vous ne saurez pas d’emblée ce qui vous convient. Il vous une base d’essai, allez alors vers une petite boîte simple Daler-Rowney ou Winsor&Newton qui contiendra de toutes façon des coloris simples et associables. Ensuite, vous affinerez votre choix en achetant des godets ou tubes à l’unité pour compléter votre palette. Un livre intéressant à consulter pour vous aider dans cette démarche : « Faire chanter la couleur à l’aquarelle » de J. Dobie chez Dessain et Tolra.
Trois éléments immuables cependant : le godet de blanc souvent fourni dans les boîtes toutes prêtes ne vous servira pas (ou ne devrait pas vous servir…) car à l’aquarelle, le blanc, c’est celui du papier ! Idem pour le godet de noir : pour avoir un noir profond et intéressant il suffit de mélanger un terre de sienne brûlée et un bleu outremer.
Il vous faut au moins les trois couleurs primaires pour créer toutes les autres couleurs : rouge, bleu et jaune, c’est le minimum !
Divers :
Un gros pot à eau (pour bien nettoyer et recharger vos pinceaux en eau) et du sopalin pour sécher le pinceau ou absorber les trop plein.
Rien de plus, l’aquarelle, c’est une technique qui ne demande pas beaucoup de matériel.
Bon démarrage! ;-)
Les premières aventures de Balthazar, Hector et Maïa seront disponibles dès septembre! C’est le premier d’une longue série j’espère…
Tout a commencé par un projet de collaboration avec une maison d’édition paloise. Mon travail d’illustration leurs plaisait, il fallait un texte pour me servir de support… J’ai donc écrit cette histoire il y a plus d’un an. Les mois ont passés, de mon côté, beaucoup d’espoir, du côté de la maison d’édition, beaucoup d’hésitation… Incapables de se mettre d’accord sur un texte ou sur un auteur, incertains sur tout le projet, ils ont fait durer et m’ont mise “en attente” pendant des mois jusqu’au jour où je n’ai plus eu de nouvelles… J’ai rangé mon texte et décidé de passer à autre chose. C’était sans compter la ténacité de ma maman (et oui, elles sont coriaces ces mamans!)… Régulièrement, elle revenait à la charge avec cette histoire. Pour être tranquille, un jour j’ai pris mon texte et mes aquarelles, et j’ai fait toutes les illustrations d’un coup! J’ai fait faire une maquette, elle a plu. Mon autre adepte du “coup de pied aux fesses” préféré m’a poussée à rencontrer un imprimeur. La suite, vous la connaissez: un livre en auto-édition!
J’espère que ce premier album vous plaira et que vos enfants adopteront avec plaisir Hector, Balthazar et Maïa dans leur bibliothèque…
Bonne lecture,
Sarah Holuigue pour O’Rana.