Certains d’entre vous veulent faire leurs faire-parts eux-même…
Mais par manque de temps (malheureusement vrai), de créativité (croyez-vous?), et surtout de confiance en vous, vous abandonnez bien vite cette idée…
Tout le monde ne peux pas faire une illustration avec quelques crayons et un peu de peinture, cependant, vous êtes tous capables de plier, découper, coller, et assembler des papiers, tissus, et rubans…
Autant j’ai beaucoup de plaisir à faire vos faire-parts, autant je préfère encore vous aider à les créer vous-même. Le sourire qui s’esquisse sur le visage d’une cliente fière d’avoir réussi à créer quelque chose avec ses 10 doigts vaut plus que vous ne l’imaginez… ;) C’est magique!
Parfois il suffit de quelques heures, d’un peu d’écoute, et d’un bon thé accompagné de carrés de chocolat…
Pour annoncer son mariage, Myriam voulait un faire-part artisanal et original. Elle souhaitait que je lui créé une illustration personnalisée.
Au fil de nos discussions par mail, nous avons trouvé des idées de thème pour son mariage… Nous avons travaillé de concert sur son illustration et avons élaboré un premier prototype pour les faire-parts.
Samedi, Myriam est venue passer l’après midi avec moi. Nous avons repris chaque élément et avons validé les prototypes (faire-part, invitation, menu). Nous avons ensuite fait les courses ensemble: pas de prise de tête quand on a un guide et une liste précise!
Ensuite, place à la technique: nous avons vérifié ensemble chaque étape de fabrication. A chaque problème technique sa solution ou sa formation: cours de découpage, technique de pré-pliage, … trucs et astuces pour aller plus vite…
Myriam est repartie avec le prototype, le matériel, la marche à suivre, … et beaucoup de motivation et d’enthousiasme pour la travail qui l’attendait ;)
L’atelier est terminé, mais elle sait qu’au moindre doute ou à la moindre difficulté, elle peut me joindre par téléphone ou par mail pour un cours de rattrapage!
Les photos vous montrent à quel point Myriam a souffert ce samedi… ;)
Bientôt, je ferai un article sur son faire-part et l’illustration créée…
Couleurs :
– créer un noir : terre de sienne brûlée + bleu outremer
– créer une ombre ou faire ressortir un objet : jouer sur la « couleur complémentaire »
Mettez les couleurs du prisme sur un cercle, et tracez des diamètres : les couleurs qui seront ainsi reliées sont des couleurs complémentaires (cf schéma). Vous constaterez que la couleur complémentaire du jaune est le violet, celle du bleu, c’est l’orange, et ainsi de suite…
Un peu de vert fera ressortir du rouge, à condition de l’utiliser correctement et en petite quantité.
Pour créer une ombre, on choisit généralement du noir…
Pensez à remplacer le noir par un gris coloré (base de bleu-violet) teinté de la couleur complémentaire de votre objet. Si votre objet est rouge, jouez sur un gris coloré rehaussé de vert par exemple…
– signifier l’éloignement : utilisez le bleu et le violet… une couleur chaude et lumineuse paraîtra plus proche qu’une couleur froide. Si vous représentez une chaîne de montagnes, vous réaliserez les premières dans les tons de vert, puis vous ajouterez du bleu pour finir par du violet.
Techniques :
– récupérer une erreur : théoriquement, l’aquarelle ne se « récupère » pas… Contrairement à l’acrylique ou à l’huile, on ne peut pas cacher une erreur sous une bonne couche de peinture et recommencer… On peut cependant, en faisant vite, éclaircir au maximum une tâche malvenue en la recouvrant d’un peu d’eau et en absorbant avec du sopalin tout de suite.
– Commencer avec les couleurs claires et venir ensuite poser les couleurs foncées : toujours à cause du principe de transparence : l’aquarelle n’a pas un fort pouvoir couvrant, les couleurs claires ne prendront pas le dessus sur les couleurs foncées.
– Travailler sur papier mouillé ou sur papier sec ?? au choix de chacun : un papier mouillé permettra de créer des lavis, les pigments de couleur se déploieront sur toute la zone mouillée de façon aléatoire et s’arrêteront à la limite mouillé-sec. Cette technique peut-être utilisée pour créer un fond ou garder une impression de flou. Ensuite, l’application de peinture sur papier sec sera plus précise et permettra de faire des traits et des remplissages fins et précis.
– Avant de commencer à peindre, vous pouvez déposer une petite goutte d’eau sur chaque godet que vous allez utiliser : ça préparera la peinture.
– Crayons aquarellables : l’utilisation est vaste… De la simple création du dessin de base à la réalisation complète du tableau, le crayon de couleur aquarellable peut être un allié de choix pour l’aquarelliste. Il suffit de l’utiliser comme un crayon de couleur classique, puis de le considérer comme un réservoir à pigments… Soit vous passez un pinceau humide sur votre crayonnage pour le retravailler façon aquarelle, soit vous prélevez les pigments avec votre pinceau comme vous le feriez avec un godet ou un tube de peinture.
– Réserver des zones précises : vous pouvez utiliser de la gomme liquide. Elle se passe au pinceau sur les zones à réserver. En séchant, elle forme une pellicule de caoutchouc qui protège le papier. Vous appliquez l’aquarelle. Une fois votre couche de peinture sèche, vous frottez les zones protégées avec votre doigt ou un gomme blanche : la pellicule va se détacher et révéler vos zones réservées.
– Mélange de techniques : l’aquarelle se marie bien à d’autres techniques telles que les crayon de couleurs, l’encre, le feutre, … N’hésitez pas à faire des essais, vous ne serez plus un aquarelliste puriste mais un chercheur ! c’est très bien aussi ;-)