Couleurs :
– créer un noir : terre de sienne brûlée + bleu outremer
– créer une ombre ou faire ressortir un objet : jouer sur la « couleur complémentaire »
Mettez les couleurs du prisme sur un cercle, et tracez des diamètres : les couleurs qui seront ainsi reliées sont des couleurs complémentaires (cf schéma). Vous constaterez que la couleur complémentaire du jaune est le violet, celle du bleu, c’est l’orange, et ainsi de suite…
Un peu de vert fera ressortir du rouge, à condition de l’utiliser correctement et en petite quantité.
Pour créer une ombre, on choisit généralement du noir…
Pensez à remplacer le noir par un gris coloré (base de bleu-violet) teinté de la couleur complémentaire de votre objet. Si votre objet est rouge, jouez sur un gris coloré rehaussé de vert par exemple…
– signifier l’éloignement : utilisez le bleu et le violet… une couleur chaude et lumineuse paraîtra plus proche qu’une couleur froide. Si vous représentez une chaîne de montagnes, vous réaliserez les premières dans les tons de vert, puis vous ajouterez du bleu pour finir par du violet.
Techniques :
– récupérer une erreur : théoriquement, l’aquarelle ne se « récupère » pas… Contrairement à l’acrylique ou à l’huile, on ne peut pas cacher une erreur sous une bonne couche de peinture et recommencer… On peut cependant, en faisant vite, éclaircir au maximum une tâche malvenue en la recouvrant d’un peu d’eau et en absorbant avec du sopalin tout de suite.
– Commencer avec les couleurs claires et venir ensuite poser les couleurs foncées : toujours à cause du principe de transparence : l’aquarelle n’a pas un fort pouvoir couvrant, les couleurs claires ne prendront pas le dessus sur les couleurs foncées.
– Travailler sur papier mouillé ou sur papier sec ?? au choix de chacun : un papier mouillé permettra de créer des lavis, les pigments de couleur se déploieront sur toute la zone mouillée de façon aléatoire et s’arrêteront à la limite mouillé-sec. Cette technique peut-être utilisée pour créer un fond ou garder une impression de flou. Ensuite, l’application de peinture sur papier sec sera plus précise et permettra de faire des traits et des remplissages fins et précis.
– Avant de commencer à peindre, vous pouvez déposer une petite goutte d’eau sur chaque godet que vous allez utiliser : ça préparera la peinture.
– Crayons aquarellables : l’utilisation est vaste… De la simple création du dessin de base à la réalisation complète du tableau, le crayon de couleur aquarellable peut être un allié de choix pour l’aquarelliste. Il suffit de l’utiliser comme un crayon de couleur classique, puis de le considérer comme un réservoir à pigments… Soit vous passez un pinceau humide sur votre crayonnage pour le retravailler façon aquarelle, soit vous prélevez les pigments avec votre pinceau comme vous le feriez avec un godet ou un tube de peinture.
– Réserver des zones précises : vous pouvez utiliser de la gomme liquide. Elle se passe au pinceau sur les zones à réserver. En séchant, elle forme une pellicule de caoutchouc qui protège le papier. Vous appliquez l’aquarelle. Une fois votre couche de peinture sèche, vous frottez les zones protégées avec votre doigt ou un gomme blanche : la pellicule va se détacher et révéler vos zones réservées.
– Mélange de techniques : l’aquarelle se marie bien à d’autres techniques telles que les crayon de couleurs, l’encre, le feutre, … N’hésitez pas à faire des essais, vous ne serez plus un aquarelliste puriste mais un chercheur ! c’est très bien aussi ;-)